Le 25e festival Vochora s’est clôturé le dimanche 31 juillet dans la belle cour du Lycée de Tournon. Et ce, avec un spectacle rafraîchissant et cuivré, teinté d’humour et de poésie, proposé par l’Ensemble Odyssée. Avec notre plus grande reconnaissance, nous avons constaté que vous avez été nombreux à venir dans cette ambiance à la fois attentive et festive. Alors, un grand merci !
Une année enrichissante
C’est au travers de lieux patrimoniaux tels que Tournon, Tain, Érôme, Mauves ou encore Saint-Félicien que vous avez pu faire la rencontre des artistes. Des lieux plus remarquables les uns que les autres qui ont su plaire autant à vous qu’aux talents. Malgré la chaleur caniculaire, les magnifiques performances de nos artistes ont su vous rafraîchir et vous faire voyager durant le festival. Besoin d’un petit récapitulatif des concerts de la 25e édition ? Cette année, la diversité était au programme avec :- une fraîcheur opératique (Les Petites Noces),
- mais aussi une chaleur exotique (quatuor Emana),
- des découvertes suédoises (Allmänna Sangen d’Uppsala), hongroises (AcapellArt Singers) et polonaises (Art’n’Voices) par lesquelles l’hommage à l’Ukraine fut dans nos pensées à tous, artistes et public,
- un répertoire vocal et choral français ainsi qu’allemand de tous les siècles (chœurs Lauréat, Ensemble Janequin, Triptyque baroque),
- mais aussi un stage de chant au sein de l’association Vochora principalement consacrée à la voix et au chœur.
Et ce n’est pas fini !
L’équipe de Vochora vous souhaite une belle fin d’été et vous donne rendez-vous pour les derniers événements à venir ! Car, oui, Vochora ce n’est pas fini !Le retour de La Camera delle Lacrime dans Les Noces de Saba
Rendez-vous le samedi 19 novembre à 20h30 à la collégiale Saint-Julien de Tournon ! C’est avec honneur que nous vous annonçons le retour de La Camera Delle Lacrime pour l’avant-dernier mois de l’année. Elle revient avec une toute nouvelle production s’apparentant à un opéra biblique festif où la musique et le rythme sont au centre de l’écriture dramatique. Cet ensemble de musique médiévale fait une rencontre décisive avec le griot burkinabé Oua-Anou Diarra. Ce dernier adapte avec brio la Missa Luba, équivalent africain de la Missa Criolla, et y mêle la musique occidentale médiévale des Cantigas de Santa Maria notamment. Ceci illustre une autre rencontre, celle du roi Salomon et de la reine de Saba. Le roi d’Israël a reçu pacifiquement l’énigme qu’incarne la personnalité de la reine du sud. C’est ainsi que l’un et l’autre conjuguent deux forces complémentaires. Vous pouvez alors retrouver :- Bruno Bonhoure (direction musicale, chant, harpe, bombo legüero, kayamb),
- Khaï-Dong Luong (recherche, dramaturgie, écriture du scénario, mise en scène),
- Luanda Siqueira (chant),
- Stéphanie Petibon (luth),
- Mokrane Adlani (chant, violon oriental, oud),
- Oua-Anou Diarra (chant, flûte mandingue, tama (tambour parlant), djeli n’goni ( luth du griot), calebasse),
- Senny Camara (chant, kora),
- Jean Bouther (son, lumière).